Notre milieu naturel, la terre, l’eau, les plantes, la vie qui grouille partout, le soleil, tout nous est donné. Ces éléments ne valent rien parce qu’ils n’ont pas de prix. L’homme a voulu apprivoiser la nature – pour lui donner de la valeur et se l’approprier. Peu d’éléments de la nature lui échappent, sauf peut-être le temps et la vie qui ne se mettent pas en boite.
Mais la terre est pleine de surprises et de richesses discrètes, celles qui ont d’autant moins de valeur qu’elles grandissent et meurent sans éclat. On connaît le marché du bois, fluctuant mais millénaire , mais on connait moins les matériaux fibreux. La paille, les roseaux, les palmes, l’herbe… étaient matière première pour les petites gens qui s’en servaient comme fourrage, litière mais aussi pour construire murs et toits. Pris sur place, ces matériaux souvent travaillés de manière communautaire, demandaient un entretien, donc du temps et du savoir-faire.

Sommaire complet à lire ici, aperçu du numéro à feuilleter et commande en ligne